Jeunes de Bafia en révisions

Cameroun : Résultats scolaires de l’année 2019-2020

Nous avons la grande fierté de partager avec vous les résultats scolaires de nos enfants pour l’année 2019-2020. Ce fut une année très particulière avec plusieurs mois de fermeture des écoles et de nos centres suite à la pandémie, toutefois les résultats sont nettement supérieurs à la moyenne nationale car nos enfants ont su rester sérieux et ont continué à étudier, motivés par les responsables des centres.

Côté baccalauréat (général et technique), le taux de réussite a atteint les 70.37% à la SBA (pour un taux national de 47.22%). Le taux de réussite de la SBA au BEPC est quant à lui de 90% (pour un taux national de 60.86%). Enfin, le taux général de réussite (toutes classes confondues, réussite aux examens et passage en année supérieure) a atteint les 86.03%.

Nous félicitons chaleureusement nos jeunes pour leurs réussites et nous en profitons pour remercier nos donateurs et partenaires ayant permis à nos enfants d’étudier dans de bonnes conditions.

Vous verrez ci-dessous quelques photos souvenirs des jeunes révisant dans nos différents centres en cette année compliquée.

Jeunes de Zoétélé qui étudient Cours de soutien scolaire au centre Eau Claire

Les jeunes de Bafia travaillent Soutien scolaire individuel à Bafia

Les petits et Nadège au centre Jardin Eden

Fondateurs de la SBA Coop

Cameroun: Notre SBA Coop a triplé sa production végétale

Il y a quatre ans, Odile Prevot, notre Secrétaire Générale, a offert à certaines des mamans des enfants que nous aidons l’opportunité de créer une coopérative agricole à Bangangté. Elle a suivi de près leurs progrès et les a rencontrées virtuellement tous les mois. Jusqu’à maintenant, cette coopérative a permis à 17 femmes d’augmenter leurs revenus et a eu un impact positif sur la vie de leurs familles et de celles de nos enfants. Odile et toute la Serge Betsen Academy (SBA) sont très fières de leurs réalisations et de leurs ambitions. Odile a décidé d’écrire les notes suivantes pour honorer ces femmes courageuses et partager avec vous leur réussite :

« Comment le fait de créer une indépendance financière pour les femmes mène à la durabilité ?

En 2016, alors que je visitais l’un de nos centres au Cameroun, j’étais dans une classe, assise avec quelques mères des enfants que nous aidons. Nous nous connaissons depuis des années maintenant et elles veulent toujours entendre des histoires venant d’Europe et d’Amérique.

Alors que j’étais assise avec l’un de leurs bébés sur mes genoux, nos principaux sujets de discussion étaient la santé et l’éducation. Elles ont expliqué que, bien que le devoir de l’homme soit de fournir une maison et de couvrir les frais du foyer principal, il revient aux mères de s’occuper des enfants et de tous les frais liés à leur éducation. Cependant, contrairement aux hommes, leur accès aux ressources financières est très limité. L’une des mères, Clotilde, a évoqué son souci : son travail dans les champs n’était pas suffisant pour subvenir aux frais de scolarité de ses enfants et autres dépenses ; et elle a demandé de l’aide car elle savait qu’avec les bonnes ressources, elle pourrait faire pousser plus de cultures et joindre les deux bouts.

D’autres mères se sont jointes à nous et la discussion est devenue très animée. Réalisant que c’était un problème commun, qui pouvait, si elles unissaient leurs forces, devenir une opportunité, je leur ai proposé d’envisager une coopération, où les mères prendraient la responsabilité des opérations et de la gestion de la COOP. Le rôle de la SBA serait d’assurer la supervision et le financement des semences en début d’année, et en contrepartie la COOP rembourserait l’emprunt 12 mois plus tard et partagerait une partie des récoltes durant l’année de façon à aider à nourrir les enfants du centre SBA.

C’est comme ça, tout simplement, que la SBA Coop a vu le jour ; l’avocate en moi voulait créer une structure durable alors j’ai rédigé les statuts de la COOP en suivant les principes de l’OHADA, avec 11 mères fondatrices et avec la SBA fournissant le financement des graines de maïs et de haricots, produisant 450 kg de maïs et 342 kg de haricots en fin d’année.

Aujourd’hui, quatre ans plus tard, la COOP a triplé sa production agricole, fournit suffisamment de revenus supplémentaires permettant enfin aux mères de payer tous les frais de leurs enfants et, dans certains cas, permettant à certaines mères de démarrer de nouvelles entreprises, devenant de plus en plus indépendantes financièrement.

Cette réussite incroyable a également été très positive pour la SBA, qui a non seulement toujours été remboursée à temps par la COOP, mais elle a également aidé le centre à devenir plus durable car la COOP fournit désormais suffisamment de nourriture pour nourrir plus de 130 enfants du centre SBA tout au long de l’année, totalisant près de 4000 repas.

Aujourd’hui, ce programme de micro-financement, proposé aux mamans, les aide à faire face aux urgences, à faire des achats essentiels qu’elles ne pourraient pas se permettre autrement et à mettre de la nourriture sur la table en période de pénurie, voire à démarrer de nouvelles entreprises ! Mais plus que cela, elles se sentent en droit de s’exprimer davantage, elles assument des rôles de leadership. Lorsque je les rencontre virtuellement tous les mois, nous nous assurons que la SBA Coop est aussi l’occasion de rencontrer formellement toutes les autres mamans pour discuter de problèmes et développer des actions communes.

Je suis si fière de nos femmes rurales. Elles travaillent aussi dur, sinon plus, que les hommes à leurs côtés avec moins de revenus, et en tant que membres de la société civile, nous devons utiliser nos pouvoirs de mobilisation pour renforcer les capacités et la résilience lorsque nous aidons les femmes dans le besoin. »

Odile Prevot

RDV des femmes de la SBA Coop

Girl playing rugby in flip flop

Appel à dons : Collecte de crampons et baskets en cours

Amis de la région parisienne et de Toulouse, nous avons besoin de vos baskets et crampons !

Nos jeunes se régalent au rugby, même pieds nus ou en tongs. Et pourtant, nous aimerions leur offrir des baskets ou crampons afin qu’ils puissent s’entraîner dans de meilleures conditions. 

Si vous avez des merveilles en bon état (tailles enfant ou adulte) dans vos placards, n’hésitez pas à nous envoyer une photo accompagnée de la taille des chaussures par email (contact@sergebetsenacademy.org), afin que nous puissions voir si elles conviendraient à un de nos rugbymen en herbe. Elles feront sûrement un heureux.

Merci mille fois à tous ceux d’entre vous qui ont déjà partagé notre appel et fait un don.

Notre kiné préféré, Major Mouvement a notamment publié de belles stories sur son compte Instagram pour nous filer un coup de pouce et nous l’en remercions !

Victor school bags

Cameroun : C’est la rentrée scolaire 2020-2021 !

Suite à la crise sanitaire, le calendrier scolaire a été largement mis à mal au Cameroun. C’est donc seulement le lundi 5 octobre 2020 que nos enfants et leurs camarades ont pu reprendre le chemin de l’école. Nous leur souhaitons une bonne rentrée et sommes bien décidés à leur apporter tout le soutien dont ils ont besoin pour réussir cette nouvelle année. 

Grâce à la générosité de nos partenaires et donateurs, nos enfants ont pu reprendre le chemin de l’école bien équipés. Des distributions ont été réalisées dans la joie dans tous les centres au moment de la rentrée scolaire. Une petite fête autour d’un goûter a souvent été organisée à cette occasion. 125 enfants étaient présents au centre Eau Claire de Bangangté heureux de recevoir leurs merveilles et de partager un bon repas ensemble. Au centre de Zoétélé, une cérémonie a même été organisée par Abaa en présence du chef de village au deuxième degré et de quelques parents, afin de distribuer les fournitures scolaires et remettre des bourses de soutien à la scolarité.

Distribution de livres au centre de Bafia

Distribution au centre de Bafia

Petits et grands de la Serge Betsen Academy (SBA) portent désormais fièrement un sac à dos bien fourni. Ces jolis « sacs Victor » du nom de notre donateur Victor Obadia ont été confectionnés par par Clarisse, couturière de Yaoundé, proche de la SBA.

C’est grâce au groupe BIC, à Monsieur Arnopoulos du groupe ARNO, à Icrafon suite aux efforts de Victor Roussel, Secrétaire du DROP (Doualla Rugby Old Papy’s) et aux généreux donateurs de la plateforme Ulule mise en place par une équipe de jeunes étudiants de l’IPAG Business School que nos enfants ont les fournitures scolaires nécessaires pour l’année scolaire et que nos centres sont équipés en livres et fournitures.

Le groupe BIC nous a en effet offert 1200 stylos de chaque couleur (bleu, vert, rouge, noir) ainsi que quelques boîtes de crayons et de feutres qui ont été distribuées dans nos différents centres. Et pour compléter cette collection, d’autres fournitures utiles aux centres ont pu être achetées grâce au bon de 120000 FCFA (= 183 euros) que nous a donné Mr Arnopoulos dans la lignée de l’année précédente.

Pour nos entraînements rugby, nous avons pu renouveler notre stock d’équipements grâce à la générosité de nos donateurs en France et notamment à Hubert et Christophe. Hubert a envoyé des cartons contenant 41 maillots et 24 shorts pour nos rugbymen ainsi que des vêtements pour enfants et des jouets.

Quant à Christophe, il s’est chargé du transport d’autres cartons d’équipement rugby jusqu’à Yaoundé. Ce sont des colis remplis de chasubles, polos de rugby mais également de livres que Christophe a déposé à Etoudi. Il est arrivé lors d’un entraînement rugby de telle sorte que nos joueurs ainsi que Moise aient la joie de le rencontrer et de le remercier de vive voix.

Côté infirmeries, nous avons également fait le plein en médicaments et produits de paramédicaux Laborex offerts par le DROP. En septembre, Victor, Secrétaire du DROP est d’ailleurs venu s’entraîner avec notre équipe de rugbymen de Bangangté. A cette occasion, il a remis des fournitures scolaires offertes par Icrafon ainsi que des médicaments Laborex offerts directement par le DROP. Victor a déployé beaucoup d’efforts pour nous permettre de recevoir ces donations et nous l’en remercions infiniment.

Un immense merci à tous les donateurs d’avoir permis à nos enfants d’effectuer leur rentrée bien équipés !

 

Josué, infirmier et Nadège, responsable du centre Jardin Eden

Bénévole : Josué, un ancien de la SBA désormais infirmier dans deux de nos centres !

Grâce à Josué, chaque centre de la Serge Betsen Academy (SBA) bénéficie désormais de la présence d’un infirmier. C’est une magnifique nouvelle pour la santé de nos enfants ! Nous devons cette avancée à ce jeune homme généreux qui, il y a peu de temps, était encore sur les bancs de notre centre de Bafia. Nous vous laissons découvrir son histoire :

« Je me présente : je me nomme Bidias Josué,  je suis âgé de 27 ans, orphelin de père et de mère depuis l’âge de 12 ans. Je réside à Yaoundé, la capitale camerounaise. J’ai une license 1 en psychologie obtenue en 2014 à l’Université de Yaoundé 1, et j’ai un diplôme professionnel en science infirmière obtenu en 2017. Aujourd’hui j’exerce comme infirmier dans un dispensaire situé à 56 km de Yaoundé,  dans la localité de Ngoumou.

En 2012, j’ai entendu parler de la SBA  lorsque je faisais la classe de Première littéraire à Bafia,  M. Jean Cyril Monthé est celui qui m’a invité à intégrer. Malheureusement je n’ai que passé 2 années dans cette famille qui m’a appris beaucoup,  et qui m’a donné tout.

Mes parents n’ont pas eu la chance d’être bien pris en charge lorsqu’ils étaient sur leurs lits d’hôpital. Alors, ma faiblesse face à la souffrance des personnes autour de moi m’a motivé à faire le métier d’infirmier pour les soulager.

Après mon Bac en 2013,  j’ai toujours rêvé d’intégrer la famille de la SBA pour donner le meilleur de moi-même afin d’assurer le meilleur devenir à mes cadets du centre. Lorsque l’occasion m’a été présentée d’être l’infirmier du Jardin Eden et Etoudi,  j’ai tout de suite accepté et commencé le bénévolat sans que la hiérarchie ne m’accepte officiellement. Et surtout c’est une façon pour moi de remercier cette famille qui en 2 années m’a fait grandir.

Mon objectif lorsque j’ai intégré est de donner le meilleur de moi-même dans la pratique de ma profession au sein de la SBA. Je suis censé consulter les enfants à chaque séance de travail,  soulager leur souffrance, avoir les causeries éducatives avec les enfants. Concernant ceux d’Etoudi,  je dois être présent pendant leurs entrainements et mener les visites sanitaires de routine. Pour le Centre d’Etoudi,  je suis présent les dimanches. Et pour celui de Jardin Eden,  c’est les vendredis.

Mes cadets,  je vous exhorte de vous mettre au travail,  de savoir dire merci à toutes ces âmes de bonne volonté qui se sacrifient pour vous offrir un meilleur avenir !

Merci particulier à l’attention de toutes les personnes de près ou de loin qui oeuvrent activement pour nous offrir une chance d’espérer un meilleur avenir.

Merci !!!! »

Josué entouré par les enfants de Jardin EdenJosué et les enfants de Jardin Eden
Lutte contre le paludisme

Santé : La campagne anti-paludisme a commencé !

Grâce aux dons de la Wasps Legends Charitable Foundation et d’autres généreux amis de la Serge Betsen Academy (SBA), nos infirmiers peuvent désormais prodiguer des soins pour traiter le paludisme. C’est un grand soulagement, car avec la saison des pluies, le nombre d’enfants et adultes souffrant du paludisme parmi nos patients a atteint un chiffre record cette année.

Djibril, responsable du centre Eau Claire de Bangangté a passé commande auprès de nos amis de la pharmacie La Nouvelle Dignité et les médicaments anti-paludiques ont été livrés en fin de semaine dernière au centre. Un état des lieux précis des besoins de chaque centre avait été réalisé au moment de la commande afin de répartir au mieux les 566 boîtes de médicaments et les 10 moustiquaires. En effet, les médicaments et dosages sont différents en fonction de l’âge des patients.

Commande médicaments paludisme

La précieuse livraison a été répartie comme suit :

  • Le centre Eau Claire de Bangangté a reçu 260 boîtes de médicaments afin de traiter au moins 240 cas de paludisme, soit 100 enfants, 100 adolescents et 60 adultes.
  • Le centre Abraham et Sarah de Bafia a reçu 113 boîtes pouvant traiter au moins 70 adolescents et 28 adultes.
  • Le centre Jardin Eden de Yaoundé a reçu 78 boîtes pour traiter 78 enfants.
  • Enfin, le centre de Zoétélé a reçu 115 boîtes nécessaires aux soins d’au moins 50 enfants et 50 adolescents.

Livraison médicaments paludisme

Avec ce ravitaillement, nous sommes désormais prêts à affronter le paludisme dans nos infirmeries, ce qui est une belle nouvelle ! Un immense merci à nos infirmiers d’avoir diagnostiqué ce besoin urgent sur place et de prodiguer des soins à nos chers enfants et leur famille, qui sont reconnaissants à nos donateurs pour leur générosité. Grâce à la Wasps Legends Charitable Foundation, la SBA a pu répondre dans les temps à un besoin de soins urgents. Pouvoir être soigné ne devrait jamais être un luxe.

Tests et médicaments paludisme

Les médicaments ayant été reçus, les tests de dépistage ont débuté cette semaine dans les centres. Au centre de Bafia, sur les 25 enfants testés en deux jours, 13 ont été positifs et ont donc pu commencer leur traitement.

Théophile

Bénévole : Théophile, professeur de mathématiques à Bafia

Théophile est professeur de mathématiques. Il y a trois ans un de ses élèves lui a parlé de la Serge Betsen Academy (SBA) et depuis, il vient au centre tous les weekends pour aider nos élèves :

« J’essaie de leur apporter un appoint dans leur problèmes, de leur faciliter la compréhension du cours et je mets mes connaissances à leur disposition. » Il ajoute : « J’ai choisi d’enseigner et j’aime aider les enfants du centre. Je prends beaucoup de plaisir à enseigner ici car les élèves sont accueillants et disponibles. Je viens au centre SBA Bafia parce que je m’y plais ».

Ce qu’il apprécie également : le respect mutuel (vertical et horizontal) entre les enfants de différents âges et les enseignants. Ici l’ambiance est conviviale et bon enfant.

Théophile

Henri

Bénévole : Henri, professeur de français au centre Eau Claire de Bangangté

Henri est professeur de français au Collège Saint Joseph de Bandjoun.

Tous les dimanches, il prend la route pour Bangangté pour aider les enfants de la Serge Betsen Academy (SBA) à combler leurs lacunes. Fier que le centre se trouve dans son département, il est heureux de pouvoir apporter sa pierre à l’édifice SBA.

Grâce à Henri et aux bénévoles, les valeurs du rugby sont transmises sur le terrain mais également en dehors. Ce sport, qu’il trouvait au départ : »un peu barbare » est pour lui un « vecteur de partage, d’esprit d’équipe et de travail ! C’est tout ce qu’il faut à nos étudiants pour réussir ! »

Henri

Rosanne

Bénévole : Rosanne, cuisinière au centre Eau Claire de Bangangté

Rosanne est la cuisinière en chef du centre Eau Claire de Bangangté. Deux fois par semaine, elle cuisine 50 à 100 repas pour nos élèves studieux.

D’après Rosanne, les enfants : « aiment beaucoup le poisson avec le riz sauce arachide, mais aussi les macaronis et le plantain mûr avec les légumes sautés » ! Rosanne travaille dur et peut parfois avoir besoin de 5 heures pour régaler nos élèves qui, grâce à elle, récupère vite d’une longue journée de travail.

Rosanne est heureuse de travailler avec la Serge Betsen Academy (SBA), à l’épanouissement et à la bonne santé des élèves. Elle se donne tout ce mal pour que « les élèves décrochent leur baccalauréat ou leur BEPC ». Merci Rosanne !

 

Rosanne

Jacques

Bénévole : M. Jacques, infirmier au centre Eau Claire de Bangangté

M. Jacques est l’infirmier du centre Eau Claire de Bangangté depuis mars 2018.

Les enfants et parfois même leurs parents viennent lui rendre visite les mercredis, samedis et dimanches. Pendant les vacances scolaires, il effectue des visites médicales pour tous les enfants (tension, poids, dents, déparasitage …). Il traite ainsi les problèmes de santé publique au Cameroun.

M. Jacques est heureux de faire partie de cette structure qui permet aux enfants de profiter d’un soutien scolaire et sanitaire ! « C’est une belle initiative pour la communauté de Bangangté ».

Jacques